Encore un sport de glisse comme nous les aimons mais qui engendrent des débats houleux : le kite surf...
Vous avez déjà pu voir sur notre spot quelques ailes afficher leurs couleurs et des pratiquants plus ou moins expérimentés. Grands débats sur toute la France et hors de nos frontières, le kite a mobilisé vos zygomatiques et parfois vos hormones. Pour ce sport qui a couté la vie à beaucoup trop de pratiquants, la question était de savoir dans quel cadre la pratique pouvait-elle être permise...De nombreux spots ont interdit la pratique du kite car trop dangereux, pas assez encadré, ou tout simplement parce que le lieu de pratique et les conditions météorologiques ne s’y prêtaient pas. Notre passion pour la voile ne doit pas nous aveugler quant aux risques encourus dans certaines disciplines. Notre pratique de la planche à voile sur le spot du Mirgenbach est tolérée par les autorités locales...Les débats au nom de la liberté pour le kite et cet esprit de rébellion qui vous anime parfois nous fait réfléchir car nous rappelle l’essence de notre sport : la nature, les espaces sans frontières, le respect d’autrui etc.
Mais voilà, dans notre monde de Droit, la réglementation en vigueur encadre nos esprits avides de liberté. Et cela pour respecter la maxime : La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. Et l’article 4 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789 de souligner :
"La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. "
Au delà de ces considérations historiques et philosophiquement intéressantes sur l’évolutions des droits de l’homme et qui nous touchent au plus haut point, l’aspect pénal est notre sujet phare.
Considérant que seule la pratique de la planche à voile est tolérée par les autorités locales, et étant sous la tutelle de la FFV, toutes autres activités qui engendreraient un accident grave ou pire un décès lors d’une pratique non autorisée (comme le kite), conduiraient pénalement notre Président devant les Tribunaux...
Il n’y a plus débat. Au delà des considérations de liberté de chacun, nous parlons bien de droit et de responsabilités. Vous venez de comprendre l’enjeu vital de cette interdiction. Tout contrevenant est verbalisable (officiellement) quelque soit l’endroit d’ou il décide de partir. Nous sommes autorisés à faire appel à la gendarmerie à cet effet. Merci de votre compréhension.